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La Mobilité Inclusive Un autre aspect de la précarité énergétique

par Ilhame Radid

05 11, 2015 | dans Changement, Politiques publiques | 0 Commentaires

La mobilité inclusive ne se définit pas seulement par le prisme du mouvement, de se déplacer d’un endroit à un autre. C’est un vecteur d’emploi, d’accès à la connaissance et de participation à la vie collective, un levier pour combattre l’exclusion plus ou moins éloignés. La Mobilité Inclusive apporte des solutions de mobilité pour personne à faibles revenus, demandeurs d’emploi, travailleurs pauvres, population vieillissante, les populations vivant dans des zones enclavées, des personnes qui sont éloignées des territoires urbain. Il s’agit d’intégrer ces personnes dans la conception de l’offre de Mobilité qui soit utile et innovante.
Quels solutions en faveur une mobilité inclusive ?

L’immobilité géographique est un véritable frein pour l’inclusion sociale. L’étude « Mobilité et accès à l’emploi » menée en 2013 par Auxilia révèle que « plus de 7 millions de personnes sur l’ensemble du territoire français, soit 20% de la population active ont des difficultés liées à la mobilité.
Suite à cette étude Wimoov et Total ont lancé le Laboratoire de la Mobilité Inclusive constitué d’acteurs, partenaires, prescripteurs. L’association a mis en place une vingtaine de plateformes régionales qui assurent divers services : des entretiens personnalisés pour identifier les problèmes, des solutions d’auto-partage social, de co-voiturage, de transports micro-collectifs, de mises à disposition ponctuelles de véhicules, de réparations automobiles dans des garages Renault solidaires, des réparations de vélos et des actions de formation.
Si elles ne sont pas les seules, les causes financières sont déterminantes :

– Le coût du transport est en France le troisième poste de dépense des ménages (pour environ 15 % de leur budget), et porte pour 83 % sur la voiture

– Les ménages pauvres sont deux fois plus nombreux que la moyenne à se déplacer à pied, et ils utilisent plus fréquemment les transports en commun. Ils se déplacent aussi moins souvent. L’utilisation moindre de la voiture s’explique par une motorisation plus faible : 40 % n’ont
aucune voiture, contre 18 % en moyenne.

– Ceux qui en possèdent au moins une ont un véhicule de 11,2 ans en moyenne, contre une moyenne de 8,7 ans pour l’ensemble de la population. Les ménages pauvres achètent principalement des voitures d’occasion ; si le prix à l’achat est moins élevé, les frais engendrés sont ensuite plus importants.

– Les catégories sociales les plus défavorisées sont victimes d’une « double peine » : elles habitent plus loin des lieux d’embauches potentiels que les catégories les plus aisées, et disposent des moyens de transports plus limités.

– La concentration des activités vers les pôles urbains conjugués à la dispersion de l’habitat entraînent une forte dépendance à la voiture dans les territoires ruraux et périurbains, difficilement supportable par les personnes les plus précaires. Le coût d’un déplacement domicile-travail de 20 km aller y équivaut à 25% du SMIC. Dans le périurbain, les distances parcourues sont supérieures de 8 à 10 000 km/an à la moyenne, soit un surcoût de 3 000 €/an, dont 1 000 € de carburants. Ces territoires devraient être les plus affectés par la hausse du coût de l’énergie et par les objectifs de lutte contre le changement climatique (CAS)

– Les Zones Urbaines Sensibles sont caractérisées par une surreprésentation des publics en difficultés sociales et professionnelles. On y constate logiquement un taux de motorisation plus bas que la moyenne (20 % de moins pour les locataires de logements sociaux), difficilement compensé par l’offre de transports en commun, ces quartiers étant souvent isolés ou enclavés. Ces territoires sont particulièrement concernés par un sentiment « d’assignation à résidence ».

Le Plan Pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale vise 3 grands axes d’intervention :
1. La prévention
2. L’accompagnement des personnes en difficultés
3. Action partenariale au plus près des territoires et des personnes

Le cabinet d’études A3e consulting réalise des missions d’étude, de diagnostic, d’évaluation, d’accompagnement à la mise en œuvre, d’aide à la décision, d’appui opérationnel, d’accompagnement social, de concertation de communication avec les usagers, de coproduction de projets et plan d’actions partagés…
Notre cabinet accompagne les politiques publiques qui visent à diminuer la précarité énergétique sur les territoires.

• Réaliser des Diagnostics partagés pour mieux identifier les enjeux du territoire et de mieux connaitre les offres de Mobilité.
• Coordonner et Unifier les dispositifs existants,
• Identifier, Réunir et réfléchir aux actions innovantes et co-construire les solutions d’Innovation Publique.

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