Bientôt un an après le vote de la loi sur la transition énergétique, de nombreuses initiatives ont été mises en places afin de contribuer au développement durable. Ces thèmes très importants sont récurrents puisqu’il en va de notre survie sur cette belle planète bleue.

Mais lorsque l’on parle de transition énergétique ou écologique, de quoi parle-t-on vraiment ? Crée entre autres par Rob Hopkins, le concept de  »transition énergétique » englobe une variété de projets et d’idées innovantes ayant pour but et fonction de contribuer au développement durable, donc sans gaspiller, sans nuisance envers l’environnement, tout en regroupant différents acteurs.

La Révolution écologique est belle est bien en marche, en France comme ailleurs. Toutefois, ce n’est pas chose aisée. Pour chaque projet, les acteurs doivent échanger, s’organiser, faire des compromis. Les territoires deviennent en effet le théâtre d’une collaboration dynamique entre les institutions, les entrepreneurs, les élus locaux, les associations et les citoyens eux-mêmes. Cette mise en mouvement des territoires se démontre actuellement dans nos régions françaises que ce soit en métropole ou dans les territoires outre-mer. Force est de constater que bon nombres de projets comme dans la ville de Montdidier située dans la Somme voient le jour sous l’impulsion et l’aval des maires, des collectivités locales sans oublier les  communautés d’agglomérations.

Mais la transition énergétique ne se ferait pas sans les entrepreneurs et start-uppers, qui réinventent le monde de demain. C’est le cas de LUMO, la première start-up labélisée B-Corporation. L’équipe de cette start-up propose une plateforme numérique où nous pouvons tous nous rendre. Mais dans quel but ?

En se rendant sur le site de LUMO, les citoyens peuvent soutenir des projets novateurs, éco-responsables et durables en matière d’énergie. En épargnant sur le projet que l’on décide de soutenir, le projet qui voit le jour produira ensuite de l’éléctricité, issue des énergies renouvelables. Celle-ci sera ensuite revendue sur les réseaux EDF ou à une régie locale d’électricité. Les revenus générés par la vente permettent ensuite au porteur du projet de réaliser des bénéfices qui seront finalement redistribués aux personnes ayant épargnés sur le projet concerné. En somme, après avoir soutenu financièrement un projet écologique et durable, on recupère ensuite des intérêts grâce à la vente réalisée a priori.

Vous l’aurez compris, ce qui la force de cette plateforme c’est d’avoir réussi à intégrer divers acteurs, et à superposer deux logiques pourtant souvent en confrontation : la recherche du profit et la problématique environnementale. Or, à partir de cette start-up, les citoyens peuvent désormais épargner de l’argent tout en contribuant à la transition énergétique et donc écologique sur leurs territoires.

Reste à choisir entre les projets liés à la biomasse, l’éolien, le solaire ou encore l’hydraulique. Dynamique et engagée, cette start-up est à l’image de notre pays qui développe aujourd’hui un intérêt croissant dans les financements participatifs, responsables en énergie et porteur d’une nouvelle forme d’économie respectueuse de la nature et solidaire entre les acteurs.