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Transition écologique : la feuille de route 2016, un bon socle ?

par Maxime Verdin

07 14, 2016 | dans développement durable, Finance publique, Politiques publiques | 0 Commentaires

Le 6 juillet dernier avait lieu à Paris une rencontre intitulée « Transition écologique : comment mettre en mouvement les territoires ? ». L’objet de cet article est de décrire la feuille de route 2016 de la transition écologique pour poser les bases de ce débat.

Elle se divise en trois parties, correspondant à trois priorités, chacune traitant de stratégies spécifiques, indépendantes mais tout de même liées par une ambition d’impliquer chaque partie de la population dans la transition énergétique et écologique :

D’abord, la volonté d’ « honorer les engagements pris par la France lors de la COP21 ». Cet objectif passe par par l’investissement public « vert », et la création d’emplois dans le domaine de l’environnement ; l’atténuation des émissions de CO2 dans les transports, notamment maritimes, par la mise en place d’instruments de suivi ; l’accompagnement des entreprises dans le déploiement d’une croissance verte ; enfin, la protection du littoral, par la collaboration entre l’Etat et le Conservatoire du Littoral.

Vient ensuite l’ambition d’impliquer tous les acteurs. Il s’agit ici de permettre à tous l’accès aux données essentielles à la compréhension du problème écologique, pour favoriser l‘émergence de nouveaux défenseurs et talents de la croissance verte ; il est aussi question de mobiliser les collectivités locales et de les accompagner de le développement de solutions vertes, d’encourager l’engagement citoyen et de « renforcer les engagements de l’administration ».

Pour finir, c’est la volonté de préserver les milieux pour améliorer la santé et le cadre de vie de tous. Amélioration de la qualité de l’eau passant par le renforcement de 1 000 captages d’eau prioritaires, favorisation de l’aménagement durable par le « développement d’initiatives en matière d’agriculture urbaine et périurbaine », préservation de la faune et renforcement des actions pour la santé environnement, sont autant de mesures allant dans ce sens.

 

Il serait pertinent d’admettre que cette feuille de route, de par ses formulations et la tournure de ses engagements, aurait gagné en efficacité si sa nature était plus concrète. Les objectifs sont présents, et légitimes, mais les actions proposées pour solutionner les problème poser sont, pour certaines, assez partielles.

Pour palier ce problème, les collectivités se doivent de concrétiser les engagements cités dans cette feuille de route, par leurs propres moyens et à leur échelle. C’est notamment et surtout à l’échelle locale que les collectivités ont intérêt à développer une croissance verte, tant pour l’environnement lui même que pour l’efficacité d’un développement économique respectueux de l’environnement.

L’engagement de chacun à la transition énergétique et écologique est indispensable, et puisqu’il doit se réaliser à petite échelle pour être efficace, il ne nécessite pas d’attendre les directives nationales, européennes ou même mondiales, pour se développer. La possibilité pour les Villes de financer les projets locaux, ainsi que le caractère inéluctable de la croissance verte à venir – impliquant par ailleurs un retour sur investissement important à travers cet engagement – doivent convaincre tous les acteurs économiques que le concret doit enfin prendre le relai de la pensée.

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